LE TEMPS C'EST COMME DE L'EAU
LE TEMPS C'EST COMME DE L'EAU
Chanté par Lisa MATHIE
Paroles Aldo Azulani
Musique D. Buschaud
Et volent les mouettes
Et voguent les bateaux
Jamais rien ne l’arrête,
Le temps c’est comme de l’eau,
De fines gouttelettes
En rides sur ta peau ,
De calmes en tempêtes
Il s’écoule sans repos.
Dans le soleil couchant
J’observe les oiseaux,
Magiques cerfs-volants
D’un ciel coquelicot,
Qui jouent avec le vent
Un dernier concerto
Pour ralentir le temps
Et suspendre la faux.
Chante ,chante l’oiseau !
Charmeur de crépuscule,
Demande aux dieux là-haut
De retarder la pendule !
Les fusils se sont tus
Laissant place aux pinceaux,
Fini l’homme qui tue
La caille ou le perdreau,
Et ses doigts restituent
Sur la toile d’un tableau,
Les reflets clairs-obscurs
Des célestes flambeaux.
Les couleurs se font sombres
Qui annoncent la nuit,
Là-bas dans la pénombre
Vole une chauve-souris,
Et l’horizon qui sombre
Dans la mer qui brunit
Entraîne dans son ombre
Le soleil qui faiblit.
Chante ,chante l’oiseau !
Charmeur de crépuscule
Demande aux dieux là-haut
De retarder la pendule !
Encore quelques voiles
S’avancent vers le port
Avant qu' la nuit ne voile
L’ensemble du décor,
On voit déjà l’étoile
Du berger ou du nord,
Et puis la lune pâle
Prend la couleur de l’or.
C’est la fin d’un voyage
En coucher de soleil,
Que je fais sur la plage
En contemplant le ciel,
Avec pour seuls bagages
Mes yeux qui s’émerveillent
Témoins du mariage
Des ocres et des vermeils.
Chante ,chante l’oiseau !
Charmeur de crépuscule
Demande aux dieux là-haut
De retarder la pendule !
Et dire que là-bas
Un nouveau jour se lève,
Et dire que là-bas
C’est la nuit qui s’achève,
Et encore une fois
Le soleil qui s’élève
Fera ou défera
Les promesses des rêves.
Si la vie me permet
D’ouvrir encore une page,
Demain je reviendrais
M’asseoir sur cette plage,
Je viendrais regarder
S’enflammer les nuages
Et le temps s’exiler
Vers de nouveaux rivages .
Tu peux chanter l’oiseau !
Charmeur de crépuscule,
Jamais les dieux là-haut
Ne retardent la pendule !
Jamais les dieux, là-haut,
Ne retardent la pendule.
ALDO AZULANI
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