TU AIMAIS TA PROCHAINE
TU AIMAIS TA PROCHAINE
Paroles Eliane Serrato & Alain Douzal
Musique Michel Vougeot, arrangements D. Buschaud
Réverbères éteints
Le long d’une rue morne
Et dans la brume au loin
L’appel sourd de la corne,
Celle qui des marins
Guide la marche borgne
En gueulant le chemin
Qui ramène chez les hommes.
Dans le petit matin
Tes pas trop lourds résonnent
Dans ton cerveau atteint
D’un mal qui ne pardonne,
Au jeu de ton destin
Il y avait maldonne
C’était une putain
Tu la croyais Madone.
REFRAIN
Tu aimais ta prochaine
Que Dieu te le pardonne
Tu as choisi ta fin
Tu marches vers le Rhône,
La Loire ou bien le Rhin
La Seine ou la Garonne,
Et dans son lit chagrin
Tu trouvera un home,
Où ne penser à rien,
Ne rêver à personne.
Tu ne seras demain
Plus qu’un vaisseau fantôme,
Livré aux vents marins
Aux tempêtes, aux cyclones,
Mais toi , tu le sais bien
La mort est une aumône
A tous les cœurs humains
Que l’amour abandonne.
REFRAIN
Mais on n’aime jamais rien
Que sa propre personne,
L’autre n’est qu’un soutien
Que notre cœur façonne,
Un tableau où l’on peint
En noir, en rose, en jaune
Suivant qu’on aime bien
La couleur qu’on lui donne.
Et quand vient le destin
Sans gêne ni vergogne,
Effacer ton dessin
D’un méchant coup de gomme
Défoncer de ses poings
Les murs de tes mensonges
Arracher des ses mains
Le masque de tes songes!
Alors,
Si tu aimais ta prochaine
Que Dieu te le pardonne!
Eliane SERRATO
Alain DOUZAL
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