ALICE

 
ALICE

 
 Texte de Sylvestre
Musique de D. Buschaud
 
J'aime ce mot: "Alice",
Et l'écrire, ô délices! 
Il est doux, romantique,
Merveilleux, onirique,
Joueur comme un enfant,
Rêveur, l’adolescent!

B
Léger, plein de malices,
Entre les mots il glisse,
Danse, chante la fête,
Il rit et, dans ma tête,
Je n’entends plus que lui:
Alice, Alice, Alice…

Près de moi, aujourd’hui,
e ne vois plus que vous
Dont le parfum enivre.
Et mon cœur bat, le fou!
A la passion se livre.
Alice, Alice, Alice…
 
 C
Alice, Alice, Alice,
Éloignez de ma main
Ces longues boucles lisses,
Ce corps soyeux, divin,
Qu’un si bouillant désir
Me presse de saisir,
D’effleurer de caresses,
D’assouvir de tendresse.
 
 
A
Détournez ce regard
Qui m’envoûte et me ronge
Ainsi qu’une brûlure!
Si j’ose à votre égard
Animer mille songes,
J’en ressent la torture.


 
B
Puisse cesser l’ouvrage
En ce matin béni!
Je l’expédie, j’enrage;
Hélas! Il n’en finit.
je n’entends plus que vous
Et tout ce qui n’est « vous »
À l’excès m’importune.

Et, dans une heure, à peine,
Me laisserez-vous, là,
Bien seul avec ma peine,
Sans un peu l’amertume
De se quitter déjà?

Alice, Alice, Alice,
Éloignez de ma main
Ces longues boucles lisses,
Ce corps soyeux, divin,
Qu’un si bouillant désir
Me presse de saisir,
D’effleurer de caresses,
D’assouvir de tendresse.
 
***
 
 
 

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